Les plus grands problèmes de santé subsistent

Les plus grands problèmes de santé subsistent

En dépit du progrès de la médecine conventionnelle, les plus grands problèmes de santé subsistent: hypertension, maladies coronaires, hémorragies cérébrales, phlébite, obstruction des artères dans les membres inférieurs, asthme, infections dans les parties inférieures des poumons, bronchopneumopathie chronique obstructive, arthrose, dépression intense, etc. pour n’en citer que quelques-unes1.

La mentalité du ‘je m’en fiche’

Pour faire des diagnostics corrects, on aura toujours besoin de personnes ayant bénéficié d’une formation médicale. Par contre, ce qui est incroyablement difficile ou même impossible à éradiquer, c’est la mentalité du ‘je m’en fiche’ dans la tête de beaucoup de gens. Effectivement, ce sont des habitudes invétérées: inactivité physique, trop peu de fruits et de légumes, trop peu de noix et de céréales, trop d’alcool, trop de sel, trop de sucre, des cigarettes, et (pourquoi pas ?) trop de graisse. Le mode de vie sain est toujours exceptionnel. Ma première phrase en première primaire était : ‘Manger beaucoup de fruits, c’est bon pour la santé’. Mais combien d’enfants mangent sain chaque jour ? Qui mange journellement des fruits et légumes frais, de la viande fraîche, du poisson frais ? De nos jours, nous sommes victimes d’un système commercial basé sur le sel, le sucre et la graisse, et on veut nous faire croire qu’un repas instantané (ce qu’on nomme en anglais ‘convenience food’) soit bon pour la santé (‘health washing’)2.

On aime bien déguiser la réalité

Imaginez-vous que vous pourriez faire fortune en vendant des fruits et légumes. Un effet secondaire positif serait que beaucoup de problèmes de santé disparaissent. Malheureusement, c’est une utopie ! Car nous nous tenons à notre routine. Entre copains, on aime mieux parler de ‘cholestérolémie’, ‘hypertension’, ‘body mass index’ (BMI), ‘densité minérale osseuse’ (BMD) et d’autres phénomènes compliqués dont généralement on comprend très peu. Ça fait plus chique que de parler d’une poire, d’une pomme ou d’une orange, parce que tout le monde comprend cela. L’usage quotidien de termes scientifiques difficiles égaie notre existence, peut-être parce que cela augmente la production de sérotonine et de dopamine (l’effet placébo).

Le progrès grâce à la recherche et au développement médicaux

La recherche scientifique médicale a pris son envol depuis les années 1980.
La variole (‘virus variola’) a été presque (mais pas entièrement) éradiquée grâce à des programmes de vaccination intenses. Ça fonctionne donc! Mais lorsqu’on arrête ces programmes, de nouvelles variantes émergent, p. ex. au Congo. Idem pour les vaccinations contre la coqueluche (la bactérie ‘bordetella pertussis’)3. Il n’est pas si facile d’éliminer ces ‘bestioles’ dangereuses. Elles commencent leur résurrection. Également les virus responsables de la rougeole et de la rubéole s’annoncent à nouveau. Cependant, tout ce que nous savons sur une maladie doit toujours être pesé contre ce que nous ne savons pas concernant des vaccinations. Même si Thétis a submergé le corps entier de son fils Achille dans la rivière Styx, l’endroit par où elle le tenait, notamment le tendon d’Achilles, restait un point vulnérable. Acquérir une immunité absolue contre toutes les maladies reste donc un mythe. Néanmoins, les vaccinations constituent un progrès dans les soins de santé et elles sont, généralement, sûres4.

La plupart des pathologies métaboles sont contrôlables.

Dans les laboratoires, on développe continuellement des techniques et des matériaux innovateurs. On est capable actuellement de réparer des fractures osseuses et vertébrales complexes grâce à des prothèses. Des prothèses remplacent des cœurs, vaisseaux et articulations. Dans un avenir proche, on va cultiver des organes en manipulant nos propres cellules souches5,6. Les chirurgiens seront moins souvent obligés de remplacer les tissus malades par des organes de donneurs et de bourrer le patient de médicaments immunosuppressifs.

Il reste encore beaucoup à examiner et à développer. Vraiment beaucoup !

Cependant, les connaissances médicales qui ont augmenté explosivement depuis 1980 sont loin d’être accomplies! Malgré tous les ‘blablabla’, nous ne sommes encore nulle part quant à la suppression définitive des douleurs et des maux.

Le progrès de la médecine actuelle est dû à des inventions pas trop récentes dans le domaine des mathématiques, la science des matériaux, la chimie, la biologie, l’informatique, et... les sciences militaires.

Le chemin entre la naissance d’une idée et son développement en produit ‘médical’ est long et imprévisible. Développer des idées est un phénomène universel, mais dépasse l’expérience qui, elle, est soumise à plusieurs conditions pour la reproduire7. Cela demande un travail d’étude incroyable et beaucoup d’investissements financiers. Qui continuera à payer ces billions de dollars pour développer toutes ces nouvelles technologies médicales et pour maintenir les soins de santé ? L’Index Global d’Innovation (IGI) indique qu’un nombre croissant de pays du monde voudrait dorénavant investir un pourcentage moindre de leur PNB dans la recherche et le développement.

Et de plus en plus souvent, les études scientifiques sont bloquées par les organes de régulation officiels, lorsqu’il s’avère que les résultats ne leur apporteront pas les bénéfices présumés. Il est donc plutôt naïf de croire que l’une ou l’autre invention médicale sortira ‘comme ça’ du cerveau d’un scientifique8. Cependant, la santé publique sera toujours un bien précieux, et son existence dépend entièrement de ce qu’on appelle la ‘guérison’9. Généralement, celle-ci se fait à travers la médication. Malheureusement, le monopole de la production des médicaments est détenu par les sociétés pharmaceutiques.

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Je n’en serai plus témoin, mais...

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) on réussira à prévenir les effets secondaires des insulines injectables. Le diabète est un ‘killer’ silencieux. Une vingtaine de gènes seraient responsables d’un même nombre de types de diabète. On estime qu’en 2030 le nombre des diabétiques dans le monde entier atteindra les 550 millions. Probablement, on sera à même, comme dans les souris, de stimuler les cellules de sécrétion ‘bèta’ restantes mais paresseuses10,11,12,13,14,15,16. Il reste encore un long chemin à parcourir.

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) on réussira à neutraliser les conséquences catastrophiques de l’ostéoporose. Cette maladie est comparable à la corrosion du béton armé, occasionnée par la rouille des barres d’acier. Si les gènes concernés sont stimulés à produire un plus grand nombre de fibres collagènes (= barres), plus de calcium (= béton) peut être détenu dans le tissu osseux17,18. Lorsque, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, on prend trop de chaux (plus que 1400 mg de calcium / jour), on court un risque de presque 50 % que l’excès de calcium ne sera pas accumulé dans l’os atteint, mais dans le cœur et les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la possibilité de mourir d’une pathologie cardiovasculaire19,20. Il reste encore beaucoup de recherche à faire!

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) on trouvera la médication et les moyens nécessaires pour prévenir la maladie périphérique artérielle qui maintenant déjà a atteint deux cents millions (200.000.000!) de personnes21, et qui est responsable d’un plus grand nombre d’amputations de la jambe inférieure que celui causé par les mines terrestres22. En 2011, 150.000 de jambes ont été amputées pour cause de problèmes artériels par rapport à 4.286 amputations suite à des explosions de mines terrestres. Il reste encore beaucoup de recherche à faire!

Il n’est donc que probable que la médecine occidentale se verra obligée d’avaler son propre mythe du cholestérol (en 2084?). Des personnes relativement jeunes, après avoir été convaincues de la nécessité de prendre des statines pour baisser leur taux de cholestérol, se plaignent ensuite de douleurs musculaires inexplicables et de performances sexuelles diminuées23. Pour beaucoup de personnes, surtout ce dernier effet secondaire est un véritable cauchemar ! Saviez-vous d’ailleurs qu’en mai 2014 on a interdit de publier deux articles scientifiques sur les statines anti-cholestérol dans le célèbre magazine médical ‘British Medical Journal’ ? Ces analyses scientifiques avaient démontré les effets secondaires néfastes des statines24. Il sera plutôt pénible d’abandonner le mythe du cholestérol et de rechercher d’autres raisons (inconnues encore) d’inquiéter les patients. Et entre-temps, on consomme des ‘pilules’ en masse !

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) on sera capable de remédier à la souffrance psychiatrique en éliminant et en remplaçant les gènes responsables sur les chromosomes 3 et 1025,26.

Il est à espérer qu’on réussira à endiguer la tuberculose qui actuellement est en train de réémerger27,28,29.

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) la thérapie contre le cancer sera évoluée à tel point que les oncologues feront appel à leur propres traitements s’ils seront atteints de cette maladie30,31. En 2016, le vice-président des États-Unis, Joe Biden, a décidé de réserver la somme astronomique de 1.000.000.000.000 US $ (sic!) à la recherche du cancer grâce au ‘US Cancer Moonshot’32. Cette somme gigantesque est comparable aux frais engendrés par le programme spatial qui a permis de voyager à la lune.

Actuellement, on sait que dans le cancer il s’agit également de cellules normales et saines qui génèrent les protéines nécessaires pour faire croître une tumeur. Tout ce qui se produit dans une cellule, est dirigé par l’ADN présent dans cette cellule. Se pourrait-il que cet ADN inutile, nommé parfois ‘ADN junk’ soit également responsable de la naissance d’une tumeur33,34,35? Si, en plus, on réussissait à stimuler le système immunitaire de l’organisme humain, on gagnerait probablement plusieurs batailles contre le cancer36,37. Cependant, un cancer devient une véritable menace lorsqu’il apparaît à d’autres endroits dans le corps (les métastases). On a cru longtemps que les métastases sont dues au fait que soudain les cellules cancéreuses se mettent à circuler dans les vaisseaux sanguin. Il n’en est rien ! Avant de donner le coup fatal, le cancer rusé émet ses détectives (les ‘exosomes’) afin de préparer l’assaut38,39,40.
Il y a encore un très long chemin à parcourir, probablement plus long que le voyage vers la lune, avant de bien comprendre le processus du cancer. Ce n’est qu’au bout du chemin qu’on réussira, peut-être, à concevoir un traitement individuel. Mais dans un premier temps, nous devons nous contenter de chimiothérapie, de radiation et, en cas d’urgence, d’une bombe à protons.

Il est à espérer que dans 20 ans on réussira à développer de nouveaux traitements biologiques pour les problèmes d’usure des discs intervertébraux41,42. Des enquêtes faites lors des congrès internationaux sur la chirurgie rachidienne démontrent que 90 % des chirurgiens du dos n’appliqueraient jamais les opérations à plaques et vis sur eux-mêmes. C’est bien logique puisque le taux d’avantages lors d’une telle intervention est de 18,7 %43 au maximum: donc bien inférieur à l’effet placébo, qui est de 66 %. Le même raisonnement s’applique sur les prothèses discales dans le bas du dos.

Il est à espérer que dans 20 ans (ou en 2084?) on sera capable de prévenir les effets secondaires de tous les médicaments existants. Le grand problème avec la prise prolongée de cocktails de médicaments dans le cas des affections chroniques, c’est que les médications sont incompatibles entre elles et peuvent avoir des effets fatals44,45. Puisqu’il s’agit d’un phénomène quotidien, nous sommes tous des victimes potentielles. Au niveau mondial, 30 % des personnes entre 20 et 64 ans souffrent de cinq ou plus de problèmes médicaux. Soixante pourcent des personnes ayant plus de 80 ans ont 10 ou plus de problèmes médicaux chroniques46. Une connaissance plus profonde des milliers de récepteurs de la paroi cellulaire dans les 10.000 milliards de cellules dont se constituent nos organes, pourrait favoriser le développement de médicaments qui traitent uniquement l’organe malade même, sans que les autres organes soient influencés47,48.

Il est à espérer enfin qu’Interpol réussira à attraper les bandes criminelles qui produisent de faux médicaments provoquant le décès d’environ 1.000.000 de personnes par an. C’est surtout le cas dans les pays à bas et moyens revenus et beaucoup moins en Europe, au Japon, en Amérique du Nord et en Australie.

Par contre, la soif du gain est insatiable. C’est probablement une raison pour laquelle l’anophèle est si difficile à exterminer49. En dépit des grands projets coûtant entre 200 millions et 2 billions de dollars américains, 660.000 personnes sont mortes en 2010 suite à une piqûre d’anophèle. Jusque 30 % de la médication prise au quotidien par les patients serait fausse50. Une thérapie novatrice, basée sur l’artemisinine (une substance efficace extraite d’une tisane chinoise) a été développée par le médecin chinois Dr. Tu pour combattre la malaria. Pour sa découverte, il a obtenu en 2015 le prix Nobel de Médecine51,52. Mais est-ce que cette substance naturelle résoudra définitivement le problème ? De toute manière, on peut espérer...

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Références

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